Selon Human Rights Watch, l’Azerbaïdjan a délibérément bombardé des civils et des maternités, violant ainsi de manière flagrante les Conventions de Genève. L’Azerbaïdjan a délibérément attaqué des enfants, des journalistes, des membres de missions humanitaires ainsi que des institutions religieuses, culturelles et éducatives. Les soldats azarbaïdjanais et leurs mercenaires recrutés en Syrie ont mutilé, décapité et exécuté des soldats et des civils arméniens pendant et après la guerre offensive de l’Azerbaïdjan en 2020 et leur ont infligé d’autres tortures et traitements inhumains.
En 1949, après les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, les chefs d’État et de gouvernement du monde entier se sont réunis en Suisse pour signer les Conventions de Genève. Elles reposent sur quelques principes fondamentaux, comme l’obligation de protéger les civils et l’interdiction d’attaquer le personnel médical et les hôpitaux en temps de guerre.
Malgré des décennies de mépris bien documenté des droits de l’homme et du droit international, Migros a signé en 2012 un contrat de franchise Migrolino avec SOCAR et le régime azerbaïdjanais corrompu. SOCAR n’est pas une entreprise indépendante : Elle est détenue à 100 % par l’État et est directement dirigée par le président autocratique de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev. Chaque Migrolino géré par SOCAR finance directement un régime activement impliqué dans des crimes contre l’humanité. Chaque Migrolino géré par la SOCAR finance directement un régime activement impliqué dans des crimes contre l’humanité.
Migros a renié ses principes fondateurs de responsabilité éthique et de valeurs démocratiques en s’associant à l’une des dictatures les plus corrompues de notre époque.
Des fonctionnaires azerbaïdjanais ont tué des civils
Le 27 septembre 2020, l’Azerbaïdjan et la Turquie ont lancé une opération militaire conjointe qui a culminé avec la guerre du Haut-Karabagh. L’objectif était de reconquérir la région contestée du Haut-Karabagh (Artsakh en arménien), qui avait été gouvernée indépendamment pendant 30 ans sous le nom de République d’Artsakh et soutenue militairement par l’Arménie. En novembre 2020, un cessez-le-feu a été conclu, à la suite duquel des parties importantes du Karabagh ont été cédées à l’Azerbaïdjan. Le conflit a fait plus de 5 000 morts et de nombreuses autres personnes ont été déplacées définitivement.
Pendant la guerre, l’Azerbaïdjan a utilisé des munitions ayant des « effets de destruction massive évidents », interdites par le droit international. Même après le cessez-le-feu, de nombreux prisonniers de guerre ont continué à être torturés physiquement et psychologiquement, ce qui a entraîné de nombreux décès. Après ces atrocités, Genocide Watch a mis en garde le monde entier contre la « possible intention d’Aliyev de déporter de force la population arménienne d’Artsakh par des massacres génocidaires … ».
Le terme de « crimes de guerre » a récemment été fréquemment utilisé dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Les États-Unis ont officiellement accusé les forces armées russes d’avoir commis des crimes de guerre en Ukraine, comme le bombardement de la maternité de Marioupol. Pendant la guerre du Haut-Karabagh, l’Azerbaïdjan a également bombardé une maternité avec des munitions à fragmentation interdites, avant de l’attaquer à nouveau six jours plus tard.
Si Aliyev avait dû rendre des comptes pour ses crimes de guerre lors de la guerre du Haut-Karabagh, la catastrophe de Mariupol n’aurait peut-être pas eu lieu. Si la communauté internationale ne réagit pas fermement aux violations du droit international, des dictateurs comme Aliyev et Poutine seront encouragés à adopter d’autres mesures brutales. À quel moment Migros réagira-t-elle enfin ?
Nous exigeons mieux!
Dès le début de la collaboration avec Migrolino, il était clair que ni SOCAR ni l’Azerbaïdjan ne disposaient, ne serait-ce que de façon approximative, des normes humanitaires ou éthiques que nous qualifierions d’acceptables en Suisse. L’initiative pour des multinationales responsables a prouvé que la majorité des Suisses veulent faire respecter des pratiques commerciales éthiques. En collaborant avec SOCAR, Migros approuve tacitement les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le mépris flagrant du droit international.
Dans le code de conduite du groupe Migros (pdf), on peut lire : « Nous manifestons les uns à l’égard des autres respect, loyauté et humanité » et « Nous respectons les lois ». Ces déclarations sont en contradiction directe avec le contrat de franchise de Migros avec SOCAR et le lien évident avec le régime corrompu d’Ilham Aliyev.
Que les valeurs de Migros ne se transforment pas en vaines paroles ! Migros doit être à la hauteur de ses valeurs autoproclamées en condamnant l’Azerbaïdjan et en mettant fin au partenariat avec SOCAR. Nous exigeons mieux.
Migros doit, dès maintenant, mettre fin à cette collaboration ! Signez notre pétition !